Lorsque nous laissons les sollicitations de l’esprit, nous retrouvons notre cœur. Quel est-il ce coeur ? C’est une prise sur la vie, sur le vivant. Ici, rien à négocier, juste du “live”, un jaillissement direct. Ça vit… Ça grouille… Ça abonde… Ça emplit, indépendamment du beau et du laid, de l’agréable et du désagréable. C’est l’Éclat spontané, qui n’est ni bien ni mal, seulement flux de vie. Ce que nous percevons comme de l’ennui, n’est que le “reset” permanent, ou l’auto-libération que nous offre la Nature. Malgré tout ce que nous avons vécu depuis notre venue dans ce monde, après toutes ces années, ici, maintenant, il ne reste rien… Absolument rien… Seulement la Grande Ouverture, immuable depuis le début. La Nature est juste présente, très simple, très disponible, très englobante, sans la nécessité d’une recette particulière.
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